Gros succès pour la réunion mensuelle des commerçants de Cœur de Nîmes, qui a réuni plus de 70 personnes ce mercredi au Wine Bar. Julien Plantier, premier adjoint à la ville de Nîmes participait également à cette réunion à l’issue de laquelle les participants ont pu déguster les vins de Michel Hermet.
Auparavant le bureau avait détaillé les prochaines animations : 20 et 21 mai, les artistes dans la ville ; 16 juin Bella’Nîmes défilé de mode place du théâtre ; 7, 8 et 9 juillet braderie d’été (proposition de dates par Cœur de Nîmes après sondage, à valider par le service commerce). Mais aussi fait part d’une certaine lassitude et d’un manque d’échange avec les services du commerce de la Ville.
Une volonté d’être constructif
« Il n’y a pas de réel temps d’échange constructif avec service du commerce », regrettait la présidente Valérie Bénier avant d’expliquer que les bénévoles du bureau ressentaient un sentiment d’épuisement et parfois d’incompréhension compte tenu de la volonté de bien faire de l’association. « On ne peut pas se parler avec les services du commerce… nous n’avons aucun échange avec eux », rajoutait-elle en pointant les lenteurs dans les réponses à nos courriers.
Plus loin, elle déplorait qu’aucune explication ne soit fournie lorsqu’un projet était refusé. « Mieux, insistait la présidente, quelquefois, nous avons l’accord des services techniques… et dans les heures qui suivent une fin de non-recevoir du service commerce ».
Sur le chapitre des subventions, elle estimait aussi que son association n’était pas traitée de manière équitable « Aujourd’hui, poursuivait, Valérie Bénier, Cœur de Nîmes représente 240 commerçants. Nous avons pour ambition de faire quelque chose tous ensemble pour renforcer l’attractivité du centre-ville dans un esprit constructif… mais nous souhaitons une meilleure écoute et une meilleure prise en compte de nos actions ».
Problèmes de communication ?
« Quand les gens s’engagent, il est normal qu’on les prenne en considération… Je ne peux pas cependant cautionner tous vos propos… Mais votre association représente des commerçants du centre-ville et rien que pour cela, nous devons être à votre écoute et tenter de répondre autant que possible à vos initiatives », déclarait Julien Plantier en réponse à la présidente avant de préciser « Je pense que tous les sujets que vous venez d’évoquer sont plus liés à des problèmes de communication qu’à des problèmes de fond ». Pour parvenir à des améliorations, il proposait, « sans empiéter sur les délégations de ses collègues », de participer à des rencontres régulières avec Cœur de Nîmes « une association, à qui, dit-il, je tire mon chapeau ».
Concernant l’attractivité du centre-ville le premier adjoint insistait sur le fait que « la ville de Nîmes avait depuis 20 ans, la vocation d’embellir Nîmes pour que le centre-ville fonctionne et il citait la réalisation du Musée de la Romanité et du futur centre des congrès mais aussi toutes les animations « Jeux romains, festival de la biographie, festival des arènes…) autant d’actions qui amènent et vont amener des visiteurs et des chalands dans le centre-ville ».
En terminant, Julien Plantier, dévoilait une autre action destinée à développer l’attractivité du centre-ville. Il s’agit de la création d’une société foncière du commerce. « Après un état des lieux de certaines rues de l’Ecusson, des opérateurs et personnes publiques vont injecter des volumes financiers pour racheter des locaux vacants et les proposer à des commerçants à des loyers plus abordables ». Le projet est bien avancé. La ville y travaille depuis un an. La finalisation pourrait avoir lieu en septembre avec les premières acquisitions.
Michel Pelamourgues
