Un sas en verre habille la Coupole des halles. Le croco et le palmier, emblèmes de Nîmes, s’affichent au fronton d’une porte monumentale, qui s’ouvre sur la rue du général Perrier. Après trois ans de travaux d’un montant de 7 millions d’euros, le centre commercial s’est entouré d’une élégante façade de verre. Les angles de l’élégante bâtisse sont encore en travaux. «Il ya eu des retards suite à des problèmes techniques mais tout sera terminé en juillet » assure Franck Vasser-Arnoux, le directeur qui ajoute : «Avec ces aménagements, nous avons souhaité que la Coupole s’ouvre sur la rue qui donne sur les artères commerçantes avoisinantes… ».
Sous le puits de lumière et dans les allées rénovées, trente boutiques, des moyennes surfaces (dont la Fnac et Nature & Découvertes), ainsi que des magasins de mode, beauté, loisirs, services, équipements de la maison accueillent les visiteurs. Cinq millions par an au total.
L’ambition est de franchir la barre des 7 millions dans un délai de deux ans. Pour renforcer l’attractivité du centre, des contacts avec de nouvelles marques sont en cours. L’implantation d’une enseigne de restauration au rez–de-chaussée serait imminente et devrait bientôt être annoncée. Pour les espaces encore disponibles, le directeur se veut optimiste ; « Toujours dans un délai de deux ans, j’espère que nous aurons 100% de la surface qui sera occupée par des commerces ».
Posé sur les halles, la coupole vit, tous les matins, au rythme d’un marché aux allures provençales. On vient ici pour le plaisir des yeux et des papilles. Dans l’entrée, près de la mosaïque romaine des papys et des mamies, discutent , les cabas chargés de légumes et de poissons. A l’entrée, des jeunes se glissent dans le nouvel escalator pour accéder aux boutiques. Côté Gambetta, le trambus dépose des jeunes femmes qui s’engouffrent dans le centre. « Nous sommes surtout un centre de proximité. Notre force réside aussi dans la gentillesse et la qualité de l’accueil que les commerçants réservent à leurs clients ». La Coupole, lancée en 1992, entame une nouvelle jeunesse avec ce slogan : «Voir la ville du bon côté».