D’une étude de notaire à un studio photo : parcours d'une talentueuse jeune femme passionnée d’images
Dans les images de Pauline André, il y a des émotions et de moments de bonheur. Témoin, ces mariés qui les yeux dans les yeux semblent se promettre des jours heureux. Ou encore, cette jeune maman qui serre son nouveau-né contre son corps. Elle sourit, comme pour dire à son bébé qui dort : « Tout va bien ». Cette jeune photographe a du talent. Elle arrive à capter les moments, les regards et les attitudes. Lors des shootings, elle met en scène ses modèles dans un style traditionnel ou branché. Ses photos sont douces et épurées, remplies de contrastes pour celles en noir et blanc. Dans toutes, il y a de la beauté. Ses derniers tirages sont suspendus à des fils sur un des murs de sa boutique et rappelle des notes accrochées à une portée musicale. Un festival de belles images !
La carrière de cette trentenaire avait pourtant commencé loin de l’univers photographique. Après une école de notariat, elle intégrait une étude comme clerc de notaire. « J’avais une passion, confie-t-elle, pour la photo sportive que je pratiquais durant mes week-ends ». Armée de son Nikon, elle flashait les participants des rencontres de airsoft, une discipline dérivée du paintball. Des amis la sollicitèrent, ensuite, pour effectuer des photos de leur mariage en plein air ou dans son studio bricolé dans sa maison. Grâce au bouche-à-oreille, elle fût de plus en plus sollicitée. C’est ainsi, que tout en continuant son métier, durant dix ans, dans l’étude de notaire, elle eut l’idée de créer une auto-entreprise tournée vers la photographie. « J’ai mené les deux en parallèle pendant quelques temps. La semaine à l’étude et le week-end avec ses clients… Bref, j’avais deux casquettes », explique Pauline avant d’ajouter : « … Jusqu’au jour où j’ai décidé de me consacrer uniquement à la photo et je le suis mise en quête d’un local pour ouvrir mon studio ».
Dans la rue des Fourbisseurs, un garage désaffecté va attirer son regard. « Ce local m’a plu d’emblée », glisse la photographe qui, avec l’aide de Cathy Soro, une architecte d’intérieur refait tout et réaménage l’espace. Après de gros travaux le studio de Pauline André ouvrait en septembre 2020. Aujourd’hui, un accueillant hall d’accueil affiche les tirages de la photographe. A l’arrière a été installé un vaste studio équipé de flashs. Et puis, il y a ce coin maquillage avec un coquet fauteuil et un vaste miroir pour se préparer aux prises de vue. Dans cet espace fonctionnel, Pauline réalise portraits de famille, photos de grossesse, classiques ou branchés. Tout type de shooting original ou conventionnel. Parmi ses autres clients, figure aussi des commerçants qui font appel à elle pour réaliser les photos de leurs produits à positionner sur leur boutique en ligne. « Je me suis installé tout près de la mairie. Les gens apprécient de pouvoir réaliser leur photo pour leur passeport ou carte d’identité rapidement. Certains clients reviennent pour des portraits de leurs enfants. Les photos d’identité sont un bon moyen de me faire connaître. », assure la photographe qui précise que les mariages représentent la plus grosse partie de son activité qu’elle fait toujours avec la même passion. Les marié(e)s ne tarissent pas d’éloge sur son travail. Exemple ! Ce témoignage d’Alice : « J’ai eu les larmes aux yeux en faisant défiler votre diaporama de mon mariage. Merci ! Et continuez à faire ce que vous aimez car vous le faites juste… trop, bien »
Michel Pelamourgues
Pratique
1 rue des Fourbisseurs
Ouverture : lundi, mardi, jeudi, vendredi : 9h30/12h30 et 14h/18h30 ; mercredi et samedi sur rendez-vous
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