Le dressing de la NîmoiseUne boutique de prêt à porter féminin très stylée

Passionnée de mode et artiste Elisabeth a ouvert le magasin de prêt à porter féminin dont elle a toujours rêvé. Dans sa boutique de la rue Auguste-Pellet, les robes bohèmes chics et colorées flirtent avec des pièces de déco stylées.

Quand Elisabeth Laurent parle de son magasin de prêt à porter, l’émotion se lit dans son regard, à peine cachée, derrière de grosses lunettes finement cerclées. « J’ai toujours eu envie d’avoir mon commerce », explique la commerçante à l’éclatant sourire. Le commerce de cette jeune quinqua fait un peu partie de ses gênes. Témoin cette balance d’un autre âge qui trône dans la vitrine au milieu des robes colorées. « Elle a, dit-elle, appartenu à mes beaux-parents qui ont tenu un commerce de fruits et légumes aux Halles de Nîmes ». Elisabeth a, elle, commencé à travailler dans une boulangerie à Beaucaire.
Après avoir rencontré son mari, elle décide de s’installer à Nîmes. « J’avais le projet d’ouvrir un commerce depuis longtemps. J’ai hésité entre l’alimentaire et le prêt à porter. Mon goût et ma passion pour la mode l’ont emporté ».
Un petit matin de février 2020, Elisabeth et son mari Frédéric prennent un café place de L’Horloge et parcourt les annonces à la recherche d’un local. Ne trouvant rien, ils décident d’arpenter les rues du centre-ville en quête d’une boutique. Ils descendent la rue de l’Aspic, empruntent la rue Auguste-Pellet et s’arrêtent devant l’ancien magasin de chaussures « Melle Rebecca » dont la vitrine est barrée d’un panneau « A vendre ». Les voûtes de pierres et le vaste espace séduisent Elisabeth. « J’ai eu un coup de cœur… j’ai réfléchi toute la nuit et je me suis dit qu’il était pour moi… et qu’à part une troisième guerre mondiale rien en m’empêcherait de l’avoir ». Rendez-vous est pris chez le notaire début mars. Tellement pressée d’installer son commerce qu’Elisabeth refuse toute clause restrictive. « La troisième guerre mondiale n’est pas en vue… », dit-elle pour refuser cette clause. Par-contre ce 17 mars, une autre menace plane. Le 17 mars, le confinement rentre en application et l’ouverture du magasin reportée.
« Nous avons mis à profit ces longues semaines pour aménager le local à partir d’objets de récupération ». Frédéric, le bricoleur de mari, a ainsi réalisé le comptoir, les armoires, les suspensions et tous les portants. Elisabeth a ajouté sa touche pour la déco… et le 11 mai 2020 « Le dressing de la Nîmoise » ouvrait ses portes. Sous les voûtes de pierre, des mannequins présentent des robes « bohème chic », faciles à porter, qui sèchent vite. « Je privilégie les matières naturelles, j’aime que mes clientes se sentent bien dans leur tenue. Quand je vois qu’une robe met en valeur une femme ça m’apporte aussi du bien-être », insiste Elisabeth qui pour satisfaire ses clientes part régulièrement à la rencontre de ses fournisseurs pour rentrer des nouveautés toutes les semaines. Elisabeth, passionnée de mode est aussi artiste. Dans son joli dressing, elle présente aussi ses créations : des pièces de décoration très stylées à l’image de cette nouvelle boutique de prêt à porter féminin.