PHARMACIE TERRISSE JACQUESUne officine de proximité

La pharmacie Terrisse du Boulevard Amiral Courbet à Nîmes, une officine ou l’on privilégie la proximité et le conseil

Quand on regarde la devanture de la pharmacie du Boulevard Amiral Courbet, il y a bien sûr le caducée vert clignotant. Mais en grosse lettre ce n’est pas le mot PHARMACIE qui est inscrit mais PHARMACIEN. « Et j’y tiens », s’empresse de préciser Jacques Terrisse avant d’ajouter « Je suis un pharmacien à l’ancienne qui privilégie le contact ».
Ardéchois d’origine, Jacques Terrisse savait très jeune le métier qu’il souhaitait exercer : pharmacien ou vétérinaire. Il opte finalement pour la profession de pharmacien et en 1983, avec son épouse Claude, pharmacien également, il s’installe à Nîmes. « Jai choisi cette profession, dit-il, parce que pour moi, le relationnel c’est important. J’ai besoin d’aller à la rencontre des gens et de leur parler.»
Dans la conversation, il revient souvent sur la manière d’exercer son métier. Le rôle de ce spécialiste du médicament consiste, entre autres, à assurer la conformité de la prise en charge pharmaceutique et l’éducation du patient. Le pharmacien peut établir un plan de pharmacothérapie, faire le suivi de la thérapie médicamenteuse, diagnostiquer les problèmes en lien avec le médicament ou encore interpréter les résultats d'analyses médicales.
Jacques Terrisse va plus loin en s’imposant des règles. «Dans mon officine, poursuit-t-il, je ne veux pas vendre ce que je connais mal ou pas Les capteurs et les brûleurs de graisse sont absents de mes présentoirs. Mes priorités sont essentiellement la délivrance des médicaments prescrits et le conseil.»
Ainsi, il explique à un « client » que l’utilisation des huiles essentielles peut provoquer des brûlures et il va donner de précieux conseils qui éviteront bien des désagréments. Cette manière d’exercer, en étant proche des gens, a permis à cette « pharmacie à l’ancienne» de se tailler une belle réputation. Les habitants du boulevard figurent parmi ses fidèles clients. Mais pas que. Des patients viennent, en effet, de tous les quartiers de Nîmes.